lundi 31 octobre 2011

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne




Sortie en France : octobre 2011
Genre : Aventure, Film d'animation
Réalisateur : Steven Spielberg
Producteur : Peter Jackson
Durée : 01H45min
Titre original : The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn

D'après l’œuvre d'Hergé

J'ai été attiré, comme beaucoup de monde, par la dernière curiosité sortie au cinéma : la nouvelle adaptation en film d'animation des aventures de Tintin. Sachant en plus que le célèbre Steven Spielberg et le visionnaire Peter Jackson ont travaillé de concert pour faire ce film, on ne peut que s'y intéresser. Fortement inspiré de l’œuvre d'Hergé, ils ont décidé d'adapter un des épisodes les plus captivants : Le secret de la Licorne. C'est justement dans cet épisode que Tintin rencontre une des figures les plus emblématique : le capitaine Haddock. Bref, le fond est là, l'histoire est déjà écrite, les dialogues presque aussi, il n'y a plus qu'à donner vie à ces personnages. Le problème, c'est que c'est souvent casse-gueule de s'attaquer à des grosses licences, les fans étant toujours à l'affût de chaque petites erreurs, et n'hésitant pas à critiquer ouvertement chaque écart avec l’œuvre original. Voyons voir comment s'en tire Steven et Peter.


Tintin et Milou commencent une nouvelle enquête.


On redécouvre les aventures de Tintin

Dès les premières secondes du film, j'ai vraiment été impressionné par la qualité des graphismes. Je sais que les films d'animations on vraiment beaucoup évolués durant les dernières années, mais là... c'est la claque. Le soucis du détails que ce soit en premier ou en arrière plan est juste hallucinant. Les visages des personnages respectent les dessins d'origines, on les reconnait tous sans problème, et sont extrêmement bien animés. Chaque petite mimique semble naturelle, chaque mouvement de lèvre est réaliste et l'ensemble est du homogénéité à tout épreuve. Un grand bravo aussi pour la gestion de la lumière et des ombres, des cheveux, des reflets. C'est vraiment agréable à regarder. Grâce à l'animation 3D, le réalisateur se permet des plans qu'on peut difficilement faire dans des vrais films, comme une vue du ciel se rapprochant au fur et à mesure des protagonistes, un suivit derrière un personnage lors d'une course poursuite, etc... Il y a aussi le doublage qui est d'une très bonne qualité, assez rare pour être signalé. Techniquement, le film est un sans faute.


Le capitaine Haddock est toujours ivre.


Le film arrive a respecter scrupuleusement la BD original, tout en innovant un peu, pour rallonger la durée de vie. L'humour et le caractère des personnages est bien représenté. Spécial dédicace au capitaine Haddock, toujours aussi drôle, toujours aussi bourré. Bien entendu si vous avez déjà lu la BD, vous connaissez une grande partie de l'histoire, mais pas seulement. On redécouvre le secret de la Licorne. Le film est aussi prenant que la BD, difficile de décrocher. Pour information, nous allons rencontrer la plupart des personnages principaux de la série, même la Castafiore. Le seul grand absent étant le professeur Tournesol, mais c'est normal, il n'apparait que dans l'épisode suivant : le trésor de Rackam le Rouge. Normalement, Spielberg a annoncé vouloir faire une trilogie, je peux vous dire qu'aujourd'hui je suis assez impatient de voir la suite.


Le jeu de lumière est d'une qualité exceptionnelle.


Mais où est passé ma bouteille de whisky ?

S'il y a des reproches que je peux faire au film, ce seraient ceux-ci. Tout d'abords, les scènes d'actions sont très "américanisé". On a l'impression de voir un Pirates des Caraïbes (effet renforcé lorsque Haddock raconte l'histoire de son aïeul). Les actions s'enchainent, sans arrêt, de façon plus ou moins cohérente. C'est le problème, on suit l'action sans forcement la comprendre, tellement c'est rapide et que sa s'enchaine, et au final, on a du mal à l'apprécier. C'est dommage, si je me souviens bien, dans les Tintin, il n'y a pas autant d'action. Je sais qu'il faut bien meublé le film, mais quand même. L'autre regret c'est que j'aurais bien aimé entendre le générique (ou un remake) des dessins animés de Tintin, qui est quand même magistrale. Pour rappel, un petit lien magique. Mais bon, c'est pas si grave, vu que c'est quand même John Williams qui a composé la bande originale, et qu'elle est quand même très réussite. Un autre petit lien pour comparer.


Les personnages sont très fidèles aux dessins d'Hergé


Conclusion :

Même si la vision de Spielberg sur les aventures de Tintin est très "américanisé", notamment sur les scènes d'action. Cette adaptation en film d'animation est très réussite techniquement, et respecte très bien l’œuvre original artistiquement. Les aventures de Tintin : Le secret de la Licorne est sans temps mort, impossible de s'ennuyer. C'est clairement un bon film, pour toute la famille.

Note : 4 / 5

En bref : Sans aucun doute un bon film, très respectueux et très bien réalisé.

dimanche 30 octobre 2011

Deus Ex : Human Revolution




Sortie en France : août 2011
Genre : RPG, FPS, Infiltration
Développeur : Eidos Montreal
Editeur : Square Enix
Prix : 50 € environ

Genèse

Il y a des jeux qui marquent profondément leur génération. A telle point qu'ils entrent dans le panthéon des jeux cultes. Deus Ex, sorti en 2000, est associé au dicton : "à chaque fois qu'on le mentionne, quelqu'un le réinstalle". La série des Deus Ex sont les dignes représentant d'un genre très rare et très difficile à faire, les RPG/FPS/Infiltration. Derrière ce nom barbare ce cache un parfais équilibre entre trois genres qui, au préalable, ne semblent pas forcement bien compatibles. L'exploit réalisé par Deus Ex est de réussir à marier toutes les différentes qualités de ces genres sans en privilégier un en particulier. Deus Ex, a eu une suite, sorti en 2003, qui a un peu déçu son peuple. En effet, le challenge de faire une suite à un tel monument était de taille, et Deus Ex : Invisible War (Deus Ex 2) n'a réussit que partiellement à le relever. Aujourd'hui, je vais vous parler de Deus Ex : Human Revolution (soit Deus Ex 3), qui, sous la direction de Eidos Montreal, va tenter de remettre au goût du jour la licence. Réussite ou échec ?


Analyser les patrouilles des gardes est une des clé de voute du jeu.


Pour commencer, l'histoire de Deus Ex : Human Revolution se passe en 2027, soit 25 ans avant les faits de Deus Ex 1. Il s'agit donc d'un prélude (c'est très à la mode en ce moment). On y parle d'augmentations humaines, de conspirations politiques, de puissantes corporations, de terrorisme, de révolution et enfin d’éthique. En effet, le future assez proche que nous dévoile Deus Ex est un futur d'inégalité et de manipulation, comme pourrait l'être un restaurant, avec une jolie en façade mais une arrière boutique sale et insalubre. Vous incarnez Adam Jensen, chef de sécurité de Sarif Industrie, une multinationale spécialisé dans l'augmentation humaine. "Mais qu'est-ce que c'est ?" me direz-vous. Il s'agit de remplacer un organe humain par une prothèse artificielle et plus efficace. Alors qu'au début ces prothèses servaient à soigner les malades, les aveugles, les sourds, les mutilés, elles se sont vite rependues chez les personnes en bonne santé. Pourquoi ne pas changer votre œil gauche pour pouvoir regarder les informations sans avoir de télévision ? Pourquoi ne pas échanger vos jambes pour pouvoir courir plus vite ? Et sans se fatiguer ? Pourquoi ne pas améliorer vos bras pour pouvoir porter des charges plus lourdes ? Ces augmentations ne sont pas accessible à tous, car très chères, mais surtout nécessitant l'ingestion d’Ambroisie, une drogue nécessaire pour éviter le rejet des augmentations par le corps. Ce commerce florissant devient vite la cible des personnes prônant la pureté de l'être humain et qui petit à petit deviennent des extrémistes. La tension entre humain normaux et augmentés s'intensifie. Tout le contexte de Deus Ex tourne autour de ces questions : "Faut-il se faire augmenter ? Est-ce bien ? Est-ce moral ? Est-ce éthique ? Est-ce juste ?".


Il y a pas mal de personnages avec qui parler.


L’équilibre parfait

Passons au gameplay, comme je l'ai dit précédemment, le jeu mélange trois genres bien différents. Tout d'abord le RPG, vous gagnez de l'expérience et vous pouvez distribuer des points de compétence pour votre avatar. Il y a également un inventaire, ou vous pouvez améliorer vos armes, choisir les types de munitions, etc... Une grande partie du jeu tourne autour des dialogues, qui peuvent vous donner des missions secondaires, des précieux indices ou encore des informations générales. Le jeu est en vue FPS (à la première personne), qui facilite l'immersion, les combats et l'exploration du monde tel que Deus Ex le présente. La partie infiltration se présente sous une forme de jeu à cache-cache avec les gardes ennemis et d'utilisation à bon escient de vos capacités, tout en cherchant des chemins alternatifs pour atteindre votre but. Le piratage de système de sécurité, de porte verrouillé, ou d'ordinateur occupe également une place très importante dans le jeu. D'ailleurs, je tire mon chapeau pour le mini jeu de piratage, qui est, selon moi, le plus réussit à ce jour. Ni trop dur, ni trop facile, et rarement répétitif, ce système est une excellente idée.


Le jeu est assez jolie et possède un style bien particulier.


Graphiquement, le jeu est beau, avec un style bien particulier. Une identité graphique forte avec cette teinte jaune / or permanente. Peut-être que certains trouveront celle-ci trop envahissante, mais moi j'adore. A la moindre image, je sais que je joue à Deus Ex : Human Revolution, et rien d'autre. Impossible de confondre le jeu avec un autre. L'interface est dans le ton du jeu, intuitif, pratique mais surtout très classe. J'aimerais souligner aussi les doublages en français, qui peuvent déranger un peu au début (la voix d'Adam), mais auxquelles on s'habitue très vite (Je vais quand même me refaire une partie en VOSTFR, juste par acquis de conscience). Puisqu'on parle de la bande son, la musique est d'une qualité exceptionnelle, collant à merveille avec l'ambiance du jeu et pesant de tout son poids dans l'immersion du joueur. Dès les première seconde du menu du jeu, on est kidnappé par cette ambiance, ô combien réussite.


La vue FPS est parfaite pour l'immersion.


Le jeu ultime ?

Malheureusement, tout n'est pas d'or dans Deus Ex : HR. En effet, j'ai quand même perçu quelques défauts, quelques regrets. J'adore tellement ce jeu que ça m'ennuie presque d'en parler, mais bon, soyons honnête. Tout d'abords, celui qui m'a le plus dérangé, c'est les cinématiques. Il faut se rendre à l'évidence, elles auraient pu être bien plus belles, bien plus réussies. En effet, elles sont très flou... c'est même moche comparé à ce qu'il se fait de nos jours. Ensuite je reproche au jeu une fin pas vraiment géniale. Vu la qualité du voyage, on s'attend à une destination de rêve mais en fait c'est juste sympa, sans plus. Mais, comme dit le proverbe : c'est le voyage qui compte. Ensuite je pense qu'il y a un sérieux manque de choix cruciaux et de leurs conséquences dans le jeu. En effet, le seul réel choix que l'on fait est à la fin du jeu, et celui-ci est assez mal amené par le jeu (vous comprendrez lorsque vous y arriverez). Enfin, un dernier regret, c'est qu'il n'y a pas de localisation des dégâts reçus, comme dans Deux Ex. Ainsi, si vous vous faites toucher, vous perdez des points de vie, et puis c'est tout. Alors que dans Deux Ex 1, si vous vous faites toucher, par exemple, dans les jambes plusieurs fois, vous perdrez en vitesse de déplacement, et parfois pire, vous serez obligé de ramper. Bref, c'est dommage que ce gestion des dégâts avancée ne soit pas implémentée. Mis à part ces quelques petits défauts, ce jeu est une bombe !


Oubliez les Denton, car Adam Jensen est le héros de cet opus.


Conclusion :

Qu'on soit bien clair : Deus Ex : Human Revolution n'est pas exempt de défauts, mais ceux-ci sont vraiment minimes face à la qualité de l'aventure, de l'immersion et du gameplay proposé. Bien qu'il n'arrive pas a atteindre le niveau mythique de Deus Ex 1, il dépasse nettement celui du 2. Plus qu'un jeu, Deus Ex est porteur d'un message d'anticipation, il vous fait réfléchir sur l'évolution de l'humanité, il vous pose des problématiques qui pourraient bien un jour arriver dans la vie réelle. Du jeu vidéo comme on voit que trop rarement, c'est pour cela que je n’hésite pas à lui mettre la note maximal. J'en redemande...

Note : 5 / 5

En bref : Une grande réussite. Eidos et Square Enix ont tenu leurs promesses. Deus Ex a enfin un petit frère digne de son nom ! A essayer d'urgence !

dimanche 9 octobre 2011

Le jour où la Terre s'arrêta




Sortie en France : décembre 2008
Genre : Science-fiction
Réalisateur : Scott Derrickson
Durée : 01H40min
Avec : Keanu Reeves et Jennifer Connelly
Titre original : The Day the Earth Stood Still

60 ans après

Le Jour où la Terre s'arrêta est plus ou moins le remake d'un film sorti dans les années 50. A cette époque (des 50s aux 70s), les étoiles et la conquête spatiale éveillaient vraiment la passion des foules. Ce qui explique la multitude de films sur la rencontre entre humains et extra-terrestres. Aujourd'hui, le sujet est un peu passé de mode. Le film met donc en scène l'arrivée sur terre d'extra-terrestres dont les intentions sont encore méconnus. Je ne vais pas en dire plus pour éviter de trop spoiler le film (même s'il ne le mérite pas vraiment). De la science-fiction donc, bien "old-school", sous la directive de Scott Derrickson. Habitué aux films bizarre et étranges, Keanu Reeves nous fait honneur de sa présence pour jouer l'élu le gros dur. D'ailleurs, il n'a toujours pas appris à sourire... même Swarzy fait moins robotique dans Terminator. Heureusement que Jennifer Connelly (dans le rôle du docteur Helen Benson) vient relever un peu le niveau, et donner un peu d'humanité à ce film.


Tout est histoire de boulettes.


Ils sont parmi nous !

Le film a quand même quelques qualités. Celle qui saute aux yeux (au propre comme au figuré) c'est les effets spéciaux. C'est très bien fichu, il n'y a rien à redire. Mais comme pour "2012", des bons effets techniques ne suffisent pas à faire un bon film. Oui, parce qu'à part ça, le reste est très médiocre. Le scénario n'est terrible, l'histoire n'en est que plus barbante. Dialogues creux, ambiance quasi-inexistante, jeu d'acteur bancal, musique à peine remarquable, la liste est longue. A celle-ci s'ajoute un doublage très moyen (surtout le gamin). Mais pire que tout, on a tendance à s'ennuyer et à trouver certains passages long... trop long.


Attention, une boulette arrive !


C'est une boulette !

Pour respecter l'ancien film de 1951, ils ont voulu conserver certains éléments visuels, comme le robot géant qui sort de la boulette de lumière. Ce devait être vachement bien avant, mais aujourd'hui, ça fait juste pitié. Le design est archaïque... on ne peux pas imaginer aujourd'hui un robot ressemblant à ça. Alors, d'accord, c'est un clin d’œil... mais ça fait tâche avec les "super effets spéciaux de la mort". A puis pourquoi, il a la forme d'un être humain ? C'est pas sensé être un robot extra-terrestre ? Et pourquoi les dirigeants américains des films sont toujours des abrutis qui tirent avant de réfléchir ? Pour ma part, si un OVNI atterrissait sur mon jardin, j'irais pas lui jeter des cailloux sous prétexte qu'il a écrasé mes salades. C'est juste idiot et complétement irresponsable.


Jennifer Connelly s'en tire pas trop mal, contrairement au reste.


Conclusion :

"Le Jour où la Terre s'arrêta" est un film étrange et pas vraiment intéressant. Seul les effets spéciaux et le jeu de Jennifer sauvent le film du désastre. L'ensemble est très médiocre et ne restera pas dans les mémoires. Je vous conseille d'éviter de regarder ce film (sauf si vous n'avez plus que ça à vous mettre sous la dent), car vous risquez d'être déçus ou d'avoir l'impression d'avoir perdu votre temps.

Note : 2 / 5

En bref : Faire des remake d'anciens succès cinématographies n'est pas forcement une bonne idée. Ce qui était bien il y a 60 ans ne l'est pas forcement de nos jours. A oublier.

dimanche 2 octobre 2011

Le sang des Templiers




Sortie en France : juillet 2011
Genre : Action, Médiéval, Guerre
Réalisateur : Jonathan English
Durée : 02H00min
Avec : James Purefoy, Paul Giamatti et Kate Mara
Titre original : Ironclad

Jean sans terre

En 1215, le roi d’Angleterre, Jean, est d'une cruauté sans égale. L'injustice et les taxes démesurés forces le peuple et quelques nobles à se rebeller. Avec l'aides des templiers revenues des terres saintes, les rebelles vont réussir à forcer le roi à signer la Magna Carta. C'est une déclaration officielle sur papier qui assure la liberté du peuple. Pour se venger, Jean paye une armée de mercenaires pour reprendre son pays et exterminer les leaders de la rébellion. Alors qu'il contrôle presque tout le sud de l’Angleterre, il doit passer par le château de Rochester pour atteindre Londres. Or, ce château est réquisitionné par un chef rebelle, le baron Albany, et ses quelques hommes. Ils vont devoir tenir la position jusqu'à que les troupes françaises viennent soutenir la rébellion et mettre fin à la tyrannie du roi Jean.

Voilà, voilà pour la petite histoire. Que viennent faire les templiers la dedans ? Et bien sachez que le personnages principal est un templier, qu'il a beaucoup d'expérience au combat et qu'il va aider les hommes du baron à défendre Rochester. Oui, il est tout seul... alors pourquoi "le sang des templiers" ? Ben, écoutez, je ne sais pas...


Réunion du petit gratin du coin.


Des templiers ? Où ça ?

James Purefoy joue le rôle de ce fameux Templier. Une vraie brute en tunique et à l'épée bénite. Mais c'est un gentil garçon comparé au sales tronches qu'on croise. Outre le baron et son écuyer, les autres c'est des troufions malsains qui aiment autant le combat sale que les filles de joie. Bref, une belle brochette de têtes de vainqueurs. Il y a aussi le maitre du château et sa Dame (Kate Mara, qui est d'ailleurs fort mignonne en robe d'époque), mais ils ne font pas grand chose à part se plaindre et harceler le Templier. Oui, la Dame drague le templier... mais pourquoi faut-il toujours qu'il y ai un histoire d'amour entre le personnage principal et la bonasse du film... c'est trop prévisible et juste chiant à regarder. Bref, on a un assez bon casting, mais un jeu d'acteur pas folichon pour un sous. Les doublages sont correctes mais sans plus. La musique est plutôt bonne et colle bien au thème, mais elle est loin d'être inoubliable. Les costumes sont par contre très réussis.


Kate Mara est très mignonne, même blessée.


A 20 contre 1000 on les maraves !

Le film est vraiment bourré d'action. C'est très violent, très gore et sanglant (des morceaux qui volent, des séquences de tortures, du jus de tomate de partout). Et ça va jusqu'à l'exagération... peut-on vraiment trancher un homme du haut vers le bas avec une épée à deux mains ? Le film est interdit au moins de 12 ans... mais même à 12 ans, je vois mal comment ne pas être choqué par ce taux d’hémoglobine digne d'une boucherie. D'ailleurs les effets spéciaux de tranchage de membres sont tellement bien réussit que ça en devient malsain.

Le film n'est pas avare en infidélités historiques. Des trébuchets qui tirent deux fois en une minutes (ou alors il y a eu des mini-ellipses vraiment bien dissimulés) alors qu'en réalité la cadence de tir est d'un à deux tirs par heure. Les défenseurs qui construisent en quelques minutes un mini-trébuchet avec deux morceaux de bois trouvé dans les bâtiments du château. Vingt homme qui résistent à milles barbares... Non, mais je veux bien qu'il y ai des dur-à-cuire, que le château soit construit de manière qu'il soit défendable par peu d'hommes, mais quand même...


Du sang, des tripes, de la violence et encore du sang...


Conclusion :

Le sang des templiers est un film avec quelques qualités, mais elles sont masqués par les défauts redondants et incohérences historiques. Même si on ne s’ennuie pas, on ne prend pas forcement du plaisir. Les affrontements sont tellement gore que ça en devient parfois drôle, et nuit totalement à l'ambiance qui se veut pesante et épique. Tenir un château à 20 contre 1000, pas de soucis... je fais ça tous les jours au petit déjeuner. Ahh, et puis ils ont le moral les cons ! Pas un connard pour s'enfuir.

Note : 2 / 5

En bref : Le sang des templiers aurait pu être un vrai bon film, il en avait le potentiel. Manque de bol, c'est juste un film très moyen, un défouloir sanglant qui aura dû mal à rester dans les mémoires.

mercredi 28 septembre 2011

300




Sortie en France : mars 2007
Genre : Péplum, Épopée, Action, Fantastique
Réalisateur et Scénariste : Zack Snyder
Durée : 01H55min
Avec : Gerard Butler, Lena Headey et Rodrigo Santoro
Titre original : 300

La légende des 300 Spartiates

Selon la légende, en l'an -480, quelques centaines de Spartiates s'opposèrent à l'immense armée de Perse. Posté à l'embouchure d'un canyon naturel, l'effet entonnoir forçait les Perses à attaquer par petite vague, laissant ainsi aux Spartiates la possibilité d'écraser vague par vague les envahisseurs. Même s'ils se font tous exterminer, les hommes de Léonidas provoquèrent tellement de pertes parmi les troupes de Xerxès que leur moral en avait pris un sacré coup. 300 nous raconte en détail l'histoire de cette légende haute en couleurs via la vision du réalisateur et scénariste Zack Snyder.


Le calme avant la tempête.


Il va y avoir de la viande collée aux murs !

Étant donnée qu'il s'agit d'une légende, le film est raconté comme tel. Effet de style, effet visuel, exagération, surnaturel, seront de la partie. La première partie du film est d'ailleurs très orienté coutumes et légendes Spartiates. On y apprends leur mentalité, leur goût acéré pour la guerre et le combat, etc... C'est clairement un prologue pour nous faire une image de l'état d'esprit de ces guerriers farouches. La seconde partie se concentre exclusivement sur la bataille contre les Perses. Du coté réalisation, il y a un effet de filtre coloré permanent, ce qui renforce cette impression de légende des temps anciens, que l'on s'imagine se faire raconter par un vieux barbu dans une taverne (il y a aussi la voie grave et forte de Xerxès). Une technique qui renforce un peu le coté onirique et lyrique de l'histoire. Et c'est plutôt bien fait et plaisant à regarder (contrairement à d'autres films où ça tiens de la plaisanterie (Valhalla Rising ?)).


"This is Spartaaa !"


Léonidas, le roi des Spartiates, est interprété avec brio par Gerard Butler. Un rôle de grande envergure qui lui va comme un gant ! Les autres personnages sont intéressants mais vraiment secondaires, même si Lena Headey apporte un peu de douceur dans ce monde de brute. Les doublages sont correctes, mais sans plus (je recommande vivement de le regarder en VO une fois). La musique est écrite par Tyler Bates, varie beaucoup, allant du classique épique comme l'on entend dans la plupart des péplums, au son plus rock / métal lors de certaines scènes (ce qui pourrais choquer au premier abord, mais finalement ça passe assez bien). Si le scénario est déjà connu et laisse rarement place aux rebondissements, le film étonne par sa mise en scène et son ambiance originale.

Une guerre antique

Le problème c'est que son coté très "légendaire" ne plaira pas à tout le monde. On note aussi la présence de scènes vraiment étranges et dérangeante (les hommes-créatures complétement déformés, la scène dans la tente de Xerxès, le bourreau des généraux déchus, etc...). Bref, autant ça change, autant ça n'y serait pas, ça n'aurais pas fait de mal non plus. Notons aussi que le film est très gore, giclées de sang, têtes qui volent et corps transpercés font le quotidien du film. D'autant plus que la présence de cadavres qui s'entassent sert même le scénario (chaque soir les spartiates entassent les charognes pour faire un "mur" est gêner la progression des ennemis). Bref, tout n'est pas parfait.


Qui s'y frotte s'y pique.


Conclusion :

C'est difficile de donner un avis tranché sur ce film. A la fois jouissif sur certaines scènes, à la fois bizarres et malsaines sur d'autres, le film à des bons cotés comme des mauvais. Personnellement, si j'ignore les quelques passages étranges, je trouve le film vraiment excellent dans son ensemble. Impossible de s'ennuyer, chaque secondes de combat est une ode à l'art de la guerre. Difficile de faire plus épique lorsqu'on assiste à une bataille acharné entre 300 spartiates contre des milliers de perses.

Note : 4 / 5

En bref : 300 est film à part. Beaucoup de personnalité, d'action et de répliques cultes. Il faut être dans le trip pour vraiment l'apprécier.

dimanche 18 septembre 2011

Les chemins de la liberté




Sortie en France : janvier 2011
Genre : Drame, Survie, 2nde guerre mondiale
Réalisateur et Scénariste : Peter Weir
Durée : 02H14min
Avec : Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan et Colin Farrell
Titre original : The Way Back

L'enfer soviétique

Peter Weir, réalisateur et scénariste de Master & Commander : de l'autre côté du monde remet le couvert pour un nouveau film sur le thème de la seconde guerre mondiale et ses atrocités. Alors que le troisième Reich envahie la Pologne par l'Ouest et les Russes par l'Est, des milliers de civils sont emprisonnés sans véritables raisons. Traités d'espions, de collaborateurs ou encore d'ennemis de la nation, ils sont envoyés dans des régions inhospitalières pour être enfermer dans des camps de travail forcé. Notre héro, dont je ne me souvient pas de son nom, est Polonais et se fait arrêter en Russie puis il est envoyé en prison en pleine Sibérie. De là, il va comploter pour élaborer un plan d'évasion avec quelques autres taulards venus des quatre coins du monde.


Une nouvelle épreuve olympique : la traversé de rivière gelée.


Tiré d'histoire vraie !

Pour s'évader, nos petits héros vont devoir parcourir plus de 10 000 kilomètres à pied, de la toundra sibérienne glacée, jusqu’à la grande muraille de Chine, en passant par la Mongolie et le désert de Gobie. Bref, une vraie épopée traversant des territoires plus dangereux les uns que les autres et mettant à rude épreuve la capacité de survie du groupe. Voilà pour le scénario, qui même s'il est assez classique, est tiré d'une histoire vraie et nous permet de voir une facette peu exploité dans les films : L'enfer soviétique durant la seconde guerre mondiale.


Oui, non mais il faut savoir rester discret quand on s'évade.


Pour ce qui est des protagonistes, on peut dire qu'on a le droit à tous les types de personnes que l'on peut croiser dans une prison. Du vraie salopard sans scrupules au pauvre diable qui n'a rien fait de mal. Jim Sturgess dans le rôle du personnage principal est surprenant. La qualité de jeu des acteurs est assez bonne, ainsi que les doublages (enfin en général, on remarque quelques ratés de temps en temps). La musique n'est pas inoubliable et la réalisation est très correcte. Mixant parfaitement, entre les plans larges pour exprimer l'immensité des paysages et sa longue traversé, et entre les portraits pour souligner les grimaces de ces hommes qui souffrent. De la souffrance on en voit vraiment beaucoup. Entre le froid, le chaud, la faim, la soif et la fatigue, les personnages vont faire preuve d'un courage surhumain pour continuer à avancer. Certains mourront en chemin, d'autres abandonnerons.

Un long, très long voyage

Ce que l'on pourrait reprocher au film, c'est peut-être la longévité du voyage. Et aussi le manque d'action pendant le périple. Mais comment faire paraitre l'exploit que réalise ces prisonniers sans en dénaturer l'essence ? Si on avait enlevé quelques scènes où on les voit juste marcher, le film serait-il vraiment meilleur ? Je ne pense pas. L'histoire se veux réaliste car c'est tiré de la réalité. Le voyage a été long et terrible, est c'est ainsi qu'on le perçois dans le film. D'autan plus que cela donne le temps au spectateurs de s'attacher petit à petit aux personnages. On souffre en même temps qu'eux, et on est triste lorsque l'un d'eux trépasse.


"Un kilomètre à pied, ça use, ça use... un kilomètre à pied..."


Conclusion :

Voilà un film qui m'a agréablement surpris. Je m'attendais à un énième film sur la guerre, et au final j'ai eu le droit à un film plein d'humanité, de courage et de volonté. Un film qui retranscrit avec audace le calvaire qu'a vécu ces hommes pour retrouver la liberté, quitte à en mourir. Des bonnes surprises dans ce genre, j'en redemande !

Note : 4 / 5

En bref : Sans aucun doute un bon film. Poignant et prenant, Les chemins de la liberté est un très bon divertissement.

lundi 12 septembre 2011

Rock of Ages




Sortie en France : septembre 2011
Genre : Adresse, Stratégie
Développeur : Ace Team
Editeur : Atlus
Prix : 8 € environ

Mais qu'est-ce donc ?

Quand on regarde les premières images de Rock of Ages, on ne peut pas s'empêcher de se demander qu'est ce qui c'est passé dans la tête des développeurs. Un concept tout droit sortie d'un délire en fin de soirée bien arrosée ? Un week-end organisé dans un parc d'attraction entre tout l'équipe ? Les émeutes de Londres ? Pour faire simple, Rock of Age vous propose de diriger un boulet à travers un parcours en descente pour prendre de la vitesse (et donc de la puissance d'impact) pour aller enfoncer la porte du château de votre adversaire. Le jeu se compose de deux parties, celle où vous contrôler votre rocher, et l'autre où vous construisez et organisez votre défense. Voyons voir ce que ça donne...


Un caillou qui roule, rien de plus simple comme concept.


Nous verrons en détail le gameplay plus tard. Commençons par l’esthétique et les graphismes, qui, comme vous l'aurez surement remarqué, sont assez particulier. Le jeu donne une impression de pêle-mêle de tous les genres artistiques, allant de la Grèce antique jusqu'au style contemporain. Les personnages sont représentés comme des feuilles de papier tandis que les bâtiments et autres décors sont en 3D. On pourrais croire que cela rends mal et que c'est de mauvais goût, mais en fait ça passe plutôt bien. L'humour est bien entendu omniprésente dans le jeu, des personnages ridicules, des bruitages "à la bouche", des blagues aussi stupides que puériles, bref, c'est du bas niveau (pipi caca) et ça a le mérite de détendre au début. Mais à la longue, ça peut vite devenir lourd. C'est pour cela que je conseille de jouer à ce jeu à petites doses. Enfin, j'aimerais aussi parler rapidement de la musique qui reprend les grands thèmes de l'époque de chaque niveau et accompagne parfaitement bien les parties.


La partie stratégique consiste à préparer sa défense.


Tout casser, dans la joie et la bonne humeur.

Bien, passons au gros morceau et l'originalité de ce titre : le gameplay. Une partie commence par une vue stratégique de la situation. Elle permet de construire vos premières défenses sur le chemin qui descend vers votre château, pendant que vos hommes sculptent votre premier boulet. Cette phase s'inspire beaucoup des jeux de type "Tower Defense" : Chaque bâtiments de défense coute des pièces d'or, occupe un certain ombre de cases et leur construction prend quelques secondes. Au début, vous n'avez pas beaucoup de fonds, il faut donc choisir judicieusement ce que vous allez bâtir et où. Il existe plusieurs types de bâtiments. Les tours qui assurent le rôle de murs pour bloquer (ou tout du moins gêner l'avancée de votre adversaire), les catapultes qui tirent sur le boulet ennemis, les tonneaux de dynamites qui explosent au contact, les "animaux béliers" qui chargent et pousse le boulet lorsqu'il est proche, etc... j'en passe car il y en pas mal. Une fois votre argent dépensé et votre boulet terminé, il est temps de passer à l'offensive !


L'eau vous freine, ce qui vous fait perdre votre potentiel de desctruction.


La seconde partie, beaucoup plus arcade vous donne le contrôle direct de votre rocher. La folle descente commence au milieu de la carte en direction de la base du belligérant. L'objectif est de descendre le plus rapidement, tout en détruisant le maximum de bâtiments adverses (ça vous rapporte des sous et permet de dégager le passage pour les boulets suivants), et en gardant en tête que votre boulet est relativement fragile. En effet plus il prend des coups dans les choc et face aux tirs ennemis, plus il s’effrite et diminue en taille. Plus le boulet et petit, moins il fera de dégâts sur la porte du château adverse. Il est également possible d'acheter des améliorations pour votre boulet lors de son lancement (comme une meilleur défense, une meilleur attaque ou encore le fait de pouvoir faire des doubles sauts).



Les niveaux se complexifient de plus en plus.


Attaquer ou défendre ?

Toute la subtilité du jeu réside dans le fait de bien gérer à la fois l'attaque et la défense. Car en même temps que vous jouez, l'adversaire aussi construit des défenses et attaque avec son rocher. Le jeu fini par ressembler à une course folle. Aussi si vous réalisez une descente rapide, vous pourrez lancer votre prochain boulet plus tôt (le temps de construction étant fixe et commençant dès la perte du boulet en cours). La fragilité du boulet, la quête d'argent, la destruction de la porte ennemie, ralentir ou endommager le boulet adverse... tous ces éléments sont liés. Il est donc possible d'aborder des stratégies très diversifiés. D'autant plus que les différentes pistes offrent des challenge assez variés.


Il y a aussi des Boss !


Conclusion :

Bref, Rock of Ages a de quoi séduire. Cependant, bien qu'il offre pas mal de possibilités, on se retrouve finalement toujours à faire la même chose. Alors certes, le jeu n'est vraiment pas cher et se repose sur une réalisation décente, mais il manque un petit quelque chose... le principe est sympathique, mais il n'est pas addictif. Un mode multijoueur est bien présent, aussi que quelques modes de jeu (guerre, contre la montre, etc...). Mais ça reste un jeu pour délirer quelques minutes (heures ?) et se détendre après une journée difficile. Rien bien de plus.

Note : 4 / 5

En bref : Une assez bonne surprise. Un concept simple et efficace ainsi qu'une personnalité propre. Rock of Ages est un petit jeu sympathique.

dimanche 4 septembre 2011

Robin des Bois




Sortie en France : mai 2010
Genre : Aventure, Action, Médiéval
Réalisateur : Ridley Scott
Durée : 02H20min
Avec : Russell Crowe, Cate Blanchett, Mark Strong
Titre original : Robin Hood

Encore un Robin des bois ?

On ne compte plus le nombre d'adaptations de la célèbre légende de Robin des Bois. Même en réfléchissant bien, il n'y en a que deux qui m'ont vraiment marqué. Tout d'abord le Robin des Bois de Disney qui a bercé mon enfance ainsi que, plus tard, le Robin des bois : Prince des Voleurs de Kevin Reynolds avec Kevin Costner sorti en 1991. Alors pourquoi faire une énième adaptation ? Une simple remise aux goùts du jour ? Mystère. Néanmoins lorsqu'on apprends que c'est Ridley Scott à la barre et en plus travaillant de concert avec Russel Crowe, on ne peut s'empécher de tendre l'oreille. Oui, car ce duo est tout de même à la genèse de l'excellent Gladiator, sorti en 2000, et qui selon moi, est le meilleur péplum sortie de cette décennie. Robin des bois nouvelle génération va t-il convaincre ? sera t-il du même gabarit que Gladiator ?



Un des rares moment où Robin brandit son arc.


Apparemment oui.

Tout d'abords, si vous vous attendez à voir la même histoire racontée différemment, vous vous méprenez. Le scénario de Robin des Bois tape dans l'originalité. Au lieu de ce concentrer sur le duel entre Robin et ses amis voleurs contre le Prince Jean et ses sbires, l'intrigue du film va tourner autour de l'origine de la légende de Sherwood. Une sorte de pré-quelle qui s'autorisa quelques libertés. D'ailleurs, à la fin du film, on a le droit à un petit message tout mignon du genre : "Voilà comment est né la légende de Robin des Bois".



Robin et la belle Lady Marianne


Commençons par ce que j'ai bien aimé. L'ambiance médiévale est assez bien retranscrite et on prends toujours autant de plaisir à voir Russell Crowe en tunique / armure, prêt à trancher quelques têtes. J'ai aussi apprécié le décalage scénaristiques avec l'habituelle histoire, ça fait plaisir de ne pas voir et revoir toujours la même chose avec des acteurs différents. Les doublages en français sont assez correct : chose qui devient assez rare. Même si le film est assez long, il garde un rythme assez élevé ce qui évite l'ennuie et les scènes à rallonge.

Mais peut-être celui de trop.

Le problème de Robin des bois, c'est qu'il a aussi pleins de petits défauts. Le premier est sans aucun doute son manque de souffle, d'envergure, d'implication du spectateur. Il manque l’élan épique nécessaire pour accrocher le public, surtout pour un film racontant l'histoire d'un tel mythe. On s’attend forcement à quelque chose qui prend les tripes et qui vous fait vivre une aventure extra-ordinaire. Or, dans Robin des Bois, ça ne viens pas. Les personnages sont creux et n'arrivent pas à susciter l’intérêt. Je pense aussi à la musique qui aurait pu participer à cet engouement, mais elle n'y parvient pas. Marc Streitenfeld, le compositeur ne semble pas très inspiré, même avec les thèmes médiévaux / celtiques d'assez bonne facture.



"It's a trap, sir Robin !"


De plus, j'ai trouvé les décors un peu "cheap" dans le film. Pas de grande forteresse, pas de grand village ou de ville... tout est plutôt petit. Je sais pas si c'est une impression commune, mais en tout cas, moi, ça m'a assez dérangé. Les scènes d'actions (de combats) sont parfois un peu confuses, un peu brouillon, et pas assez sale pour être réaliste. Il y a aussi les "flash-back" sans intérêt et des débuts d’incohérence dans le scénario et certains dialogues. Les enfants de la forêts qui volent au début du film et qui viennent aider lors de la bataille final contre les français... sans vraiment d'explications. Un roi français ridicule (pour un soit-disant "méchant" ça le fait pas trop). Robin des Bois c'est avant tout un excellent archer, non ? Dans le film, on peut compter sur une main le nombre de fois qu'il utilise son arc. Bref, on sent que ce n'est pas tout propre, c'est un peu bancale sur les bords.

Conclusion :

Robin des bois avait du potentiel, mais il est difficile de pouvoir tirer son épingle du jeu lorsqu'on vie dans l'ombre d'un mastodonte comme Gladiator. Il manque finalement pas mal de choses pour rendre ce film indispensable. A commencer par une dimension épique. C'est aussi difficile de s'attacher à des personnages aussi creux.

Note : 3 / 5

En bref : Difficile de ne pas être déçu lorsqu'on s’attend à un Gladiator bis. Le film est pas mal, mais il est loin d'être mémorable.

mardi 16 août 2011

Vexille




Sortie en France : août 2007
Genre : Anime, Science-fiction
Réalisateur / Scénariste : Fumihiko Sori
Durée : 01H50min
Avec les voix de : Meisa Kuroki, Shosuke Tanihara, Yasuko Matsuyuki
Titre original : Bekushiru: 2077 Nihon sakoku

"Par les créateurs d'Appleseed"

Quand on me dit que les créateurs d'Appleseed remettent le couvert pour nous produire un autre animé en long-métrage, je dit : "Oui !". A la base, Appleseed est un manga, écrit par le très mystérieux Masamune Shirow dans les années 80. Son succès à la fois au japon, mais aussi au états-unis (ce qui est assez rare pour un manga) lui a valu deux adaptations en long-métrage. Des vrais petits bijoux, à la fois pour les fans d'animes japonais, mais aussi pour les mordus de science-fiction. C'est avec la notoriété acquise grâce à l'adaptation de cette licence, que le producteur Fumihiko Sori décide de sortir des sentiers battues en écrivant et réalisant Vexille.


Vexille dans son armure d'intervention.


Vexille emprunte quand même beaucoup de son "ainé". Univers futuriste, une héroïne guerrière, armures et robots de combat, etc... Des similitudes qui vous frapperont forcement si vous avez déjà vu Appleseed. Néanmoins rassurez-vous, il ne s'agit pas d'une pâle copie, Vexille a une personalité et des qualités que je vais me faire un plaisir de vous présenter.

Japon, 2077

En 2050, les dernières avancés technologiques en robotique son fulgurante. Le japon devenue leader mondiale dans le domaine, entame des nouvelles recherches sur la biomécanique permettant ainsi d'améliorer les capacités de l'être humain. Alerté par le potentiel danger de ces nouvelles pratiques, l'ONU décide d'établir des traités internationaux pour réguler et encadrer ces recherches. Refusant d'appliquer les nouvelles recommandations, le japon se retire de l'ONU pour manifester son mécontentement et entame une politique isolationniste. En 2067, le japon active un gigantesque dispositif brouillant toute communication et filtrant toute les entrées et sorties aux frontières de sont territoire. C'est en 2077 que le japon refait parler de lui, alors que le monde entier ignore se qu'il se passe derrière son "bouclier" depuis déjà dix ans.


C'est bien connus, les japonais aiment beaucoup les robots.


Alors, il n'y a aucun "spoil" dans ce que je viens de vous raconter, car il s'agit tout simplement de l'introduction du film. Il est donc inutile de vous faire remarquer que le contexte de l'histoire est plutôt original et que l'aventure promet d'être riche en découvertes et en surprises. Nous en venons ainsi à la première qualité du film : son scénario. Reposant sur son contexte unique, le scénario parvient a garder certains mystères longtemps dans le film. Avare en information au début, il distillera goute à goute les éléments permettant de déficeler petit à petit l'intrigue. Le spectateur fait ses découvertes en même temps que Vexille, et permet donc de le garder en alerte même entre les scènes de combat.

Les dessins animés du XXIème siècle

La première chose qui frappe lorsqu'on regarde Vexille, c'est la réalisation. Une deuxième qualité. Utilisant la technique du "cell-shading" pour les personnages et des images de synthèse pour le reste, l'animé est très propre et agréable à regarder. Ce mélange, déjà utilisé pour Appleseed, prend tout son ampleur grâce à Vexille. Comparé à un dessin animés quelconque, les couleurs sont bien plus homogènes, et les animations, réalisés en "motion capture", sont bien plus réalistes. On notera aussi une nette amélioration dans l'expression faciale des personnages et des ombres projetés.


La frontière entre dessin animé et film d'animation n'a jamais été aussi fragile.


Techniquement, il n'y pas grand chose à reprocher au film. Les scènes d'actions sont ni trop longues, ni trop courte. La réalisation est impeccable et les effets spéciaux sont très soignés (il vaut mieux vu que le film est quasiment entièrement fait d'effets spéciaux). L'ambiance visuel est découpée en deux dans le film, avec des teintes de bleu foncé en majorité pour la première partie et orange pour la seconde. Ce partage reflète parfaitement l'opposition entre deux univers aux destins différents et accentue l'ambiance de dépaysement qu'on éprouve en regardant cet anime. Même si elle sert parfaitement à l'immersion des spectateurs, je trouve que la seconde partie est un peu trop "flashie" (cf la troisième image).

Malheureusement le film n'est pas parfait. Si j'ai quelques bémols à signaler ce serait ceux-ci :
- le choix de la musique qui n'est pas forcement en adéquation dans certaines scènes.
- les doublages français ne sont pas très réussit.
- certains dialogues ne volent pas très haut (le méchant en autre).
- certaines scènes d'action sont parfois tiré par les cheveux (le coup de la roquette pour allez plus vite... mouais). Mais bon, c'est un anime japonais, c'est un peu pour ça qu'on les aimes, non ?

Conclusion :

Vexille est un anime japonais réussit. Scénario original, réalisation convaincante, personnage attachants et effet spéciaux travaillés. Tout pour plaire hormis une musique qui ne colle pas forcement et des scènes d'actions parfois un peu exagérés. Sinon on passe un agréable moment devant son téléviseur, à voir au moins une fois.

Note : 4 / 5

En bref : Un très bon anime qui plaira beaucoup aux amateurs de mangas et de science-fiction.

samedi 4 juin 2011

Pirates des caraïbes 4 : La Fontaine de Jouvence




Sortie en France : mai 2011
Genre : Aventure, Fantastique
Réalisateur : Rob Marshall
Durée : 02H20min
Avec : Johnny Depp, Penélope Cruz, Geoffrey Rush

Le quatrième

Après une trilogie aussi rentable qu'une mine de diamant, il n'est pas étonnant que Disney remette le couvert. C'est donc sans surprise qu'on a vu débarquer ce quatrième opus dans les salles obscures. Pirates des caraïbes 4 La fontaine de Jouvence va reprendre le fil amorcé lors de l'épilogue du troisième film.

Si on résume un peu, les méchants sont vaincus, les pirates sont libres et peuvent tranquillement faire leur métier. La romance entre les deux amoureux (Will Turner et Elizabeth Swann) est plutôt mal engagée et Jack Sparrow a perdu son navire fétiche. Bref, un pseudo "retour à la normale" après les péripéties de la trilogie.

Jack Sparrow est clairement la vedette de cet opus.


Dans ce nouveau "Pirates des Caraïbes", Jack Sparrow va devoir partir dans une course à la découverte de la légendaire fontaine de jouvence. Anglais, Espagnols et Pirates voudrons s'accaparer la puissance de celle-ci pour parvenir à leur fins. Du fantastique, de l'aventure, de l'action et de l'humour seront au rendez-vous.

Fidèle à l'esprit de la série

Bien évidemment, on retrouvera Johnny Depp dans le rôle du célèbre pirate, Geoffrey Rush dans celui du capitaine Hector Barbossa et Kevin McNally dans le rôle de M.Gibbs. Et se sera à peu près tout pour les anciens. Exit les Orlando Bloom, Keira Knightley et autres... on dit aussi adieu aux sympathiques duos tel que les deux pirates (dont celui à l’œil de verre) et les deux fusiliers de la marine royale (qui semblent s’enrôler comme pirates à la fin du 3). A la place on aura le droit à une Penélope Cruz, un Ian McShane et un Stephen Graham, qui sont pas très convainquant (c'est peu être dû à un doublage pas toujours bien inspiré).

Heu... ... ... salut ! :D


Pas de surprise au niveau du scénario, il abuse de rebondissements et de trahisons comme la série sait si bien le faire. Pas de surprise au niveau des scènes d'actions, on a le droit à des combats chorégraphiés à l’extrême. Pas de surprise au niveau des mimiques de Jack Sparrow et des blagounnettes qui font sourire. Et finalement, c'est bien ça le problème... on nous sert exactement la même chose que dans les trois films précédents.

Mais un peu trop pareil

Même si on ne s'ennuie à aucun moment, on a toujours cette impression de déjà vue, de réchauffé. Certaines parties du films sont même inutile voir nait à souhait. Toute la partie en Angleterre pour l'inutilité et l'affreuse histoire d'amour entre un homme de Dieu et un sirène pour la niaiserie... Putain, désolé, ça m'a échappé ! Oui, il y a des sirènes (et elles valent le coup d'être vu soit dit en passant, comme Astrid Berges-Frisbey (deuxième image)). Oui, c'est très bateau... (ah ah ah). Mais pourquoi donc faut-il qu'il y ai toujours une histoire d'amour dans ce genre de film ? C'est pénible. En plus c'est le prêtre qui baptise la demoiselle à écailles du doux nom de... ... roulement de tambours... ... Syrena ! Là, je dit bravo messieurs ! Qui a osé trouver une idée pareil ?

Deux capitaines, un seul navire... c'est mauvais signe.


Bref, des défauts qui font tâche. Heureusement que la réalisation, les effets spéciaux et la musique sont correctes (enfin musicalement parlant, c'est aussi la même chose qu'avant). J'attendais quand même mieux de ce quatrième épisode.

Conclusion :

Si vous n'avez pas peur de voir et revoir la même chose et que vous avez aimé Pirates des Caraïbes, vous aimerez peut-être. Sinon, vous allez un peu vous sentir roulé, même si au final vous devriez quand même passer un bon moment. J'espère quand même qu'ils vont pas faire les mêmes erreurs lorsqu'il vont faire le cinquième.

Note : 3 / 5

En bref : Pirates des Caraïbes 4 est un film sympa à regarder. On ne s'ennuie pas, mais l'ensemble reste trop dans les sentiers battues de la série.

vendredi 27 mai 2011

Valhalla rising "le guerrier silencieux"





On va y croire...

Après plusieurs dizaines d'années à voir différentes œuvres (musiques, peintures, films, livres, ou jeux vidéos), on créer petit à petit une palette qualificative. "Ceci est mieux que cela", "ceci est moins bien, mais quand même mieux que cela", etc... Bref, une sorte d'éventail allant du pire au meilleur. On pense alors avoir tout vu, on pense ne jamais avoir à élargir cette palette. Et puis un jour, il vient a être créé une exception : Une œuvre qui va complétement chambouler votre point de vue.

Valhalla Rising fait partie de ces exceptions... il a changé ma vision des choses. Il a été réalisé par Nicolas Winding Refn et met en scène dans le rôle principal Mads Mikkelsen (Casino Royale, Le choc des titans).

Admirez un peu ce contraste !


Commençons par le commencement. Valhalla Rising est un film inspiré da la théorie selon laquelle les Vikings auraient découvert par accident les Amériques avant Christophe Colomb. Le film commence par une scène de combat à mains nues entre deux hommes dont un prisonnier. On est tout de suite choqué par la violence du duel, c'est très gore. Aucunes paroles, aucun dialogue, juste des portraits des bagarreurs et de ce qui semble être des parieurs. On se les imagine très concentré, très attentifs. On remarque aussi une espèce de brume ambiante en arrière plan... on se dit "c'est normal, il fait froid en Scandinavie". Bref, pour l'instant l'ensemble parait normal.

Puis le film avance, ça parle toujours pas (ou peu). La brume est toujours présente. Les personnages font des trucs pas très lisible... et puis merde ! On commence à se faire chier, non ? Alors on se rassure, c'est le début, le film va se lancer progressivement... 4 actes plus tard (le film est divisé en plusieurs parties titrés), c'est toujours la même chose !

...mais en faite... non

Valhalla Rising est le film le plus ennuyeux, le plus dénué d'intérêt et le plus mal réalisé que j'ai jamais eu le courage de finir de regarder. Oui, il faut une sacrée dose de courage pour arriver à la fin (et aussi du temps à perdre). Comme je viens de le dire, un des gros défauts du film est son manque de rythme et d'échange entre les protagonistes. Certains plans fixes durent plus d'une quinzaine de secondes... alors que les personnages ne font rien, ne parlent pas, qu'il ne se passe rien derrière ni devant... mais quel est l'intérêt ?! On se demande si le film n'est pas en "pause". Le pire c'est que le film est composé principalement de ce genre de plan. Ridicule !

Typiquement le genre de plan qui durent... qui durent...


Le scénario tien sur un dé à coudre (en incluant les dialogues). Les scènes d'action durent 5 secondes pour retomber dans les abysses de l'ennuie (l'acte dans le bateau est un bon exemple). En parlant d'action, les effets spéciaux pour rendre l'ensemble gore sont un peu surfait, c'est à la limite du caricatural (enfin, je dis ça, mais en fait j'ai jamais vu quelqu'un se faire décapiter. Donc dans l'absolu, je n'ai pas de référence solide sur laquelle m'appuyer). Passons à la musique... si on peut appeler ça de la musique... c'est plus une série de sons. Certains sons peuvent durer jusqu'à plusieurs minutes avec juste une variation de volume. Voilà qui renforce l'impression de voir le film au ralenti.

Parlons un peu de la réalisation, qui est à mon goût sur la frontière entre le catastrophique et le "nul à chier". Des portraits... des plans fixes... ok, mais seulement s'ils sont bien fait. La plupart des écrans affichent un contraste affreux. Un fond brumeux / blanc / éblouissant et devant des personnages sombres. On y voit rien. Et cette putain de brume artificielle qui t’empêche même d'admirer le paysage quand tu commence à te faire chier... c'est du pur sadisme ! Le jeu d'acteur pourrait sauver le film ? Non, à part rester planté comme des poteaux et se regarder les uns les autres dans le blanc des yeux... ils ne font pas grand chose.

Conclusion :

Vous voulez quand même voir le film ? Regardez la bande annonce ! Vous y verrez toutes les scènes d'actions, entendrez 80 % des dialogues intéressants et vous aurez gagné 1h30 dans votre vie. Surtout qu'en plus, vous aurez droit à une belle musique épique qui n'est absolument pas dans le film.

Note : -1 / 5

En bref : Valhalla Rising m'a marqué. Je pensais avoir tout vu, des bouses aux bijoux, et bien ce film m'a démontré qu'il était toujours possible de faire pire. Le film le plus chiant de tous les temps.

samedi 21 mai 2011

L'aigle de la neuvième légion





Un vrai péplum ?

Dimanche matin j'ai la bonne idée d'aller me faire un petit cinéma (oui car le dimanche matin, il n'y a pas un chat et les tickets sont moins cher). J'étais assez curieux de voir L'Aigle de la neuvième légion, car c'est pas tous les jours qu'un péplum sort au cinéma. Curieux oui, mais aussi un peu inquiet... d'abords parce que les retours des critiques et des spectateurs étaient très mitigés, mais aussi parce que les films de nos jours ont tendance à décevoir. Et j'ai été déçus... oh oui, j'ai été déçus.

Ah... un péplum !


Pour le casting on a le droit à Channing Tatum (déjà vu dans G.I Joe, voir ma critique) comme personnage principal et à Jamie Bell (Les insurgés, Jumper).

Le film commence bien. Le centurion Marcus Aquila est tout fraichement affecté dans une garnison au sud du mur d’Hadrien. Les autochtones n'étant pas des passionnés de tourisme, les conflits sont nombreux entre Romains et Bretons. Il ne tardera donc pas pour que notre centurion dévoile son potentiel lors d'une belle bataille. On savoure chaque scènes grâce à une ambiance assez réussie et une tension palpable à la fois entre les légionnaire vétérans et le nouveau commandant et entre envahisseur Romain et natifs. J'ai aussi remarqué une volonté toute particulière dans le film de rendre l'ensemble réaliste. Les légionnaires râlent, ils se salissent, ils vomissent avant un engagement, bref, c'est pas trop mal. On commence à s'attacher à cette garnison et à son nouveau chef. Puis viens alors le début de la quête : "récupérer l'Aigle de la neuvième légion".

Frodon et Sam partent en voyage...

Et pour se faire, Marcus Aquila va décider d'y aller seulement accompagné par un esclave originaire du coin. Il parait que c'est pour passer inaperçu... c'est surtout un prétexte pour lancer une quête en duo comme Frodon et Sam dans le Seigneur des Anneaux. Au lieu d'aller au Mordor, ils vont en Breton du nord, au delà du mur. Au lieu de détruire un anneau, ils vont chercher une statuette, bref les similitudes sont nombreuses. A partir de ce moment, le film prend un virage radical... adieu l'ambiance Romaine, adieu les légionnaires de la garnisons (vous ne les verrez plus du tout), adieu l'intérêt du film. Oui, car à partir de maintenant vous allez vous ennuyer.

Il y a un vieux... c'est mystérieux les vieux !


Le reste du film est un long voyage sur des terres brumeuses, froides et sombre. Quelques rencontres, de temps en temps, quelques dialogues entre le "maitre" et "l'esclave" et puis voilà. Plus d'une heure de film sans intérêt, fade et terriblement longue. Il y a bien la question "l'esclave va t-il trahir le maitre ?" qui reste en suspend, mais franchement on s'en fou un peu. De toute façon on sait déjà que le héros va réussir sa quête, donc à quoi bon ?

L’apothéose

Mais ce qu'il y a de plus grand, de plus merveilleux, de plus réussie, c'est la fin ! Comment ne pas tomber sous le charme de ces 37 secondes (à 1 ou 2 minutes près) de scène finale ? Un retour à Rome, une remise de trophée, une phrase qui tue et voilà, c'est pesé, emballé et expédié. Diantre, je ne m'attendais pas à une fin à rallonge comme pour le Seigneur des Anneaux, mais quand même... Comment ont-ils osé ?! Comment peut-on faire 1h50 de film pour finir sur une scène pitoyable comme celle là ?! Ils n'avaient plus de budget pour faire une vraie fin ?

Une consultation du docteur du menton.


Conclusion :

L'aigle de la 9ème légion avait un gros potentiel, et il le montre pendant les 30 premières minutes... malheureusement le film prends un virage radical en cours de route qui lui fait perdre tout son intérêt. Sans compter la scène finale qui est tout simplement risible. Mi-péplum mi-nanar, c'est triste d'en arriver là.

Note : 2 / 5

En bref : C'est un gros gâchis... plus le film avance, plus il perds de l'intérêt et plus les scènes sont bâclées.