Il y a des licences qui me tiennent vraiment à cœur. Ce même cœur qui a bien faillit lâcher plusieurs fois lors de mes parties d'Aliens vs Predator premier du nom et de son petit frère. Pour résumer, Aliens vs Predator (ou "AvP" pour ceux qui y ont déjà laissé des tripes) est un jeu d'ambiance. Imaginez l'horreur et la froideur des films Aliens mélangé à la violence et la brulante cruauté des films Predator. Imaginez-vous dans un long et sinistre couloir et que vous entendez des bruits étranges venant de l'extrémité qui est plongée dans la pénombre. Imaginez-vous équipé d'un détecteur de mouvements qui fait un "bip bip bip" de plus en plus vite et aigu quand un truc s'approche et que vous ne voyez toujours rien arriver sur votre écran. Voilà, ça c'est AvP.
Je ne m'attarderai pas sur les 2 films inspirés de la licence ce sera pour une autre critique peut-être (en fait non, j'aurais surement la flemme).
Et bien nous allons parler du petit nouveau, sortie il y a peu : Aliens vs Predator 3 (vous remarquerez que sur la jaquette, un Alien a bouffé le "3").
Prologue :
Allez hop, on lance le jeu. Le premier contact est comment dire... vomitif. Oui, oui j'ai bien dit vomitif. C'est assez rare pour un jeux vidéos. En effet, les développeurs ont eu la magnifique idée de nous pondre un menu ignoble, avec une vue qui fait des rotations autour d'une modélisation 3D d'un Facehugger dans tous les sens, accélérant, décélérant et changeant brutalement de direction. Bref, ça donne des nausées. Que les épileptiques passent leur chemin, merci. Heureusement que j'étais prévenue avec la démo sortie quelques jours avant.
Bref, commençons une nouvelle partie. Le jeu propose 3 campagnes solo (une par race) et la possibilité de jouer en multijoueur (j'y reviens à la fin, patience). Bon, ben on va prendre le premier truc : Marines, difficulté moyenne (faut pas déconner, on sait jamais). Après un chargement un peu long mais pas trop, nous voilà propulsé dans le jeu via une cinématique d'introduction. Elle pose directement le décors. Déjà, on se dit qu'on a bien fait de laisser la lumière allumée.
[SPOIL DE L'INTRO]
Vous commencez dans un vaisseau de largage de Marines, et assistez à l'attaque d'un engin inconnus. Après un atterrissage bordélique, vous vous ramassez un débris sur la tronche et tombez dans l'inconscience. Pendant ce temps vous entendez des coups de feu, des cris et des râle d'agonie autour de vous. Votre équipe se fait décimer, et vous reprenez connaissance sur un brancard au milieu des restes de vos co-équipiers. Malheurs à vous ! Vous voilà seul et juste armé d'un flingue ridicule.
[FIN SPOIL]
Le Marine :
Déjà, force est d'admettre que le jeu n'est pas si moche. Certes je n'ai pas poussé les détails à fond, mais ça reste déjà très sympa à regarder. Note spéciale aux lumières dynamiques et aux effets d'ombres très réussis. Ces graphismes et ces effets remplissent parfaitement leur rôle, qui est de vous jeter dans cette ambiance lugubre et très oppressante. Vous allez flippez votre race, vous le savez à l'avance et c'est justement là que c'est encore pire. On s'y attends, mais on sait pas quand ça va venir. Et c'est à chaque petit truc qui bouge, chaque sursaut de la musique d'ambiance, chaque objet renversé maladroitement en passant à coté qui vont vous faire souffrir de peur. j'ai même été effrayé par ma propre ombre, c'est pour dire (moi qui me moquais des chats à qui ça arrivait, je fais moins le malin à présent). Vous serez toujours sur le qui-vive, sans lâcher un seul moment l'index de la gâchette. Car le danger peut venir de n'importe où. De devant, de derrière, sur les cotés mais aussi du dessus. Et oui rappelez-vous, les Aliens sont capables de s'agripper sur les murs et les plafonds.
Puis viens le premier contact. Là, on commence à tirer une balle, puis deux, puis on commence à cliquez frénétiquement sur sa pauvre souris voyant que le monstre n'est toujours pas mort. "Aaaahhh, mais crève saloperie ! CREVE !!" hurlais-je en voyant l'abomination me foncer dessus. C'est un fait, les Aliens d'AvP3 sont bien plus résistants que ceux des précédents opus. La campagne se poursuit, le scénario se démêle (enfin, il y a pas grand chose à démêler), et on arrive enfin à s'habituer à l'horrible vision de ces saloperies de xénomorphes. Finalement on boucle la campagne Marine assez rapidement, court mais intense, on ne s'est pas ennuyé une seule fois.
L'Alien :
La campagne Aliens commence bien. on prends vite goûts à incarner une de ces impitoyables créatures. Massacrer des humains, infester des civils, baver, grimper sur les murs et courir dans des couloirs sera votre quotidien. Il y a pas photo, l'ambiance est pas la même que chez le marine, là on fait peur, là on massacre, là on se défoule.
Un moment magique : j'entre dans une salle et un techniciens me repère.. pris de panique il préfère se tirer une balle dans la tête :D.
Alors qu'on commence tout juste à s'habituer aux déplacements rapides (moins que les autres opus sous dit en passant) et aux dons acrobatiques de la bête que voilà la campagne terminée. Ce fut bref, très bref, beaucoup trop bref ! C'est assez décevant pour ceux qui aiment jouer la bestiole.
Le Predator :
Ensuite viens la campagne du emblématique chasseur, le Prédator. On a un sentiment de puissance quand on incarne un Predator. On se sent robuste, fier et surtout bien équipé pour tuer tout ce qui bouge. C'est plutôt une fausse impression, on meurt finalement assez rapidement, mieux vaut une approche réfléchie que de foncer tête baissée. Le Predator peut faire des sauts impressionnants pour prendre de la hauteur et observer ses futures proies. Dans l'ensemble jouer Predator reste sympa, mais sans plus. D'autant plus que l'énorme sadisme du chasseur l'oblige à achever ou supprimer ses ennemis salement. En gros, c'est très gore, et on le vois en gros plan en plus.
J'en profite pour ouvrir une parenthèse sur les "killmoves". En tant qu'Alien ou Predator, on peut effectuer des coups spéciaux qui achèvent ou tuent silencieusement votre cible en une pression sur la touche "E". C'est pratique pour se débarrasser rapidement d'un gêneur, mais est-ce indispensable que les animations de ces mises-à-mort soient si gore ? On vois des trachées sectionnées, des abdomens transpercés, des têtes littéralement arrachées, et bien pire. C'est un peu de l'ultra-violence gratuite qu'on est obligé "d'admirer". Bref, c'est malsain.
En résumé le solo est sympathique, bien que trop court. En plus l'arsenal du Marine n'est pas très étoffé, tout comme celui du Predator (Où sont passé le lance-grenade, le minigun, le fusil à harpon ou encore le pistolet énergétique ?). Le scénario reste assez simpliste et les niveaux sont trop linéaires. heureusement que l'ambiance est au rendez-vous, tout comme le fait d'avoir 3 gameplay bien différents pour chaque races.
Le Multi :
Le multi-joueurs est assez mal fichu, mais pas inintéressant. La faute au manque de serveurs dédiés (ils nous l'ont promis pourtant), l'impossibilité de rejoindre une partie en cours et surtout de diviser la communauté en deux, avec des parties classées ou non. Autre point noir, le cruel manque de maps. huit au total, mais certaines ne sont disponibles que dans des modes de jeux précis (ce qui fait tomber le nombre à six). Notons que tout de même une bonne variété de modes disponibles. Outre l'inutile deathmatch, il existe le teamdeathmatch (équipes de races mélangés) et le deathmatch par races (équipes par races). Mais aussi le mode infestation (tous Marines sauf un Aliens qui doit tous les infester, dès qu'il fait une victime, celle-ci devient Aliens pour l'aider), Predator Hunt (tous Marines et un Predator, celui qui tue le Predator le devient à son tour, seul le Predator fait des points) et le mode survie (en tant que Marine, il faut survivre aux vagues d'Aliens).
Conclusion :
Aliens vs predator 3 a beaucoup de défauts, mais aussi beaucoup de qualités. Les fans de la série seront peut-être convaincus, les autres c'est moins probable. Néanmoins, je passe des bons moments sur ce jeu.
Note : 4 / 5
En bref : Aliens vs Predator 3 est loin d'être parfait... mais quand on est fan, on est fan. Et malgré les défauts, on arrive tout de même à se faire plaisir.
Je ne m'attarderai pas sur les 2 films inspirés de la licence ce sera pour une autre critique peut-être (en fait non, j'aurais surement la flemme).
Et bien nous allons parler du petit nouveau, sortie il y a peu : Aliens vs Predator 3 (vous remarquerez que sur la jaquette, un Alien a bouffé le "3").
Prologue :
Allez hop, on lance le jeu. Le premier contact est comment dire... vomitif. Oui, oui j'ai bien dit vomitif. C'est assez rare pour un jeux vidéos. En effet, les développeurs ont eu la magnifique idée de nous pondre un menu ignoble, avec une vue qui fait des rotations autour d'une modélisation 3D d'un Facehugger dans tous les sens, accélérant, décélérant et changeant brutalement de direction. Bref, ça donne des nausées. Que les épileptiques passent leur chemin, merci. Heureusement que j'étais prévenue avec la démo sortie quelques jours avant.
Bref, commençons une nouvelle partie. Le jeu propose 3 campagnes solo (une par race) et la possibilité de jouer en multijoueur (j'y reviens à la fin, patience). Bon, ben on va prendre le premier truc : Marines, difficulté moyenne (faut pas déconner, on sait jamais). Après un chargement un peu long mais pas trop, nous voilà propulsé dans le jeu via une cinématique d'introduction. Elle pose directement le décors. Déjà, on se dit qu'on a bien fait de laisser la lumière allumée.
[SPOIL DE L'INTRO]
Vous commencez dans un vaisseau de largage de Marines, et assistez à l'attaque d'un engin inconnus. Après un atterrissage bordélique, vous vous ramassez un débris sur la tronche et tombez dans l'inconscience. Pendant ce temps vous entendez des coups de feu, des cris et des râle d'agonie autour de vous. Votre équipe se fait décimer, et vous reprenez connaissance sur un brancard au milieu des restes de vos co-équipiers. Malheurs à vous ! Vous voilà seul et juste armé d'un flingue ridicule.
[FIN SPOIL]
Le Marine :
Déjà, force est d'admettre que le jeu n'est pas si moche. Certes je n'ai pas poussé les détails à fond, mais ça reste déjà très sympa à regarder. Note spéciale aux lumières dynamiques et aux effets d'ombres très réussis. Ces graphismes et ces effets remplissent parfaitement leur rôle, qui est de vous jeter dans cette ambiance lugubre et très oppressante. Vous allez flippez votre race, vous le savez à l'avance et c'est justement là que c'est encore pire. On s'y attends, mais on sait pas quand ça va venir. Et c'est à chaque petit truc qui bouge, chaque sursaut de la musique d'ambiance, chaque objet renversé maladroitement en passant à coté qui vont vous faire souffrir de peur. j'ai même été effrayé par ma propre ombre, c'est pour dire (moi qui me moquais des chats à qui ça arrivait, je fais moins le malin à présent). Vous serez toujours sur le qui-vive, sans lâcher un seul moment l'index de la gâchette. Car le danger peut venir de n'importe où. De devant, de derrière, sur les cotés mais aussi du dessus. Et oui rappelez-vous, les Aliens sont capables de s'agripper sur les murs et les plafonds.
Puis viens le premier contact. Là, on commence à tirer une balle, puis deux, puis on commence à cliquez frénétiquement sur sa pauvre souris voyant que le monstre n'est toujours pas mort. "Aaaahhh, mais crève saloperie ! CREVE !!" hurlais-je en voyant l'abomination me foncer dessus. C'est un fait, les Aliens d'AvP3 sont bien plus résistants que ceux des précédents opus. La campagne se poursuit, le scénario se démêle (enfin, il y a pas grand chose à démêler), et on arrive enfin à s'habituer à l'horrible vision de ces saloperies de xénomorphes. Finalement on boucle la campagne Marine assez rapidement, court mais intense, on ne s'est pas ennuyé une seule fois.
L'Alien :
La campagne Aliens commence bien. on prends vite goûts à incarner une de ces impitoyables créatures. Massacrer des humains, infester des civils, baver, grimper sur les murs et courir dans des couloirs sera votre quotidien. Il y a pas photo, l'ambiance est pas la même que chez le marine, là on fait peur, là on massacre, là on se défoule.
Un moment magique : j'entre dans une salle et un techniciens me repère.. pris de panique il préfère se tirer une balle dans la tête :D.
Alors qu'on commence tout juste à s'habituer aux déplacements rapides (moins que les autres opus sous dit en passant) et aux dons acrobatiques de la bête que voilà la campagne terminée. Ce fut bref, très bref, beaucoup trop bref ! C'est assez décevant pour ceux qui aiment jouer la bestiole.
Le Predator :
Ensuite viens la campagne du emblématique chasseur, le Prédator. On a un sentiment de puissance quand on incarne un Predator. On se sent robuste, fier et surtout bien équipé pour tuer tout ce qui bouge. C'est plutôt une fausse impression, on meurt finalement assez rapidement, mieux vaut une approche réfléchie que de foncer tête baissée. Le Predator peut faire des sauts impressionnants pour prendre de la hauteur et observer ses futures proies. Dans l'ensemble jouer Predator reste sympa, mais sans plus. D'autant plus que l'énorme sadisme du chasseur l'oblige à achever ou supprimer ses ennemis salement. En gros, c'est très gore, et on le vois en gros plan en plus.
J'en profite pour ouvrir une parenthèse sur les "killmoves". En tant qu'Alien ou Predator, on peut effectuer des coups spéciaux qui achèvent ou tuent silencieusement votre cible en une pression sur la touche "E". C'est pratique pour se débarrasser rapidement d'un gêneur, mais est-ce indispensable que les animations de ces mises-à-mort soient si gore ? On vois des trachées sectionnées, des abdomens transpercés, des têtes littéralement arrachées, et bien pire. C'est un peu de l'ultra-violence gratuite qu'on est obligé "d'admirer". Bref, c'est malsain.
En résumé le solo est sympathique, bien que trop court. En plus l'arsenal du Marine n'est pas très étoffé, tout comme celui du Predator (Où sont passé le lance-grenade, le minigun, le fusil à harpon ou encore le pistolet énergétique ?). Le scénario reste assez simpliste et les niveaux sont trop linéaires. heureusement que l'ambiance est au rendez-vous, tout comme le fait d'avoir 3 gameplay bien différents pour chaque races.
Le Multi :
Le multi-joueurs est assez mal fichu, mais pas inintéressant. La faute au manque de serveurs dédiés (ils nous l'ont promis pourtant), l'impossibilité de rejoindre une partie en cours et surtout de diviser la communauté en deux, avec des parties classées ou non. Autre point noir, le cruel manque de maps. huit au total, mais certaines ne sont disponibles que dans des modes de jeux précis (ce qui fait tomber le nombre à six). Notons que tout de même une bonne variété de modes disponibles. Outre l'inutile deathmatch, il existe le teamdeathmatch (équipes de races mélangés) et le deathmatch par races (équipes par races). Mais aussi le mode infestation (tous Marines sauf un Aliens qui doit tous les infester, dès qu'il fait une victime, celle-ci devient Aliens pour l'aider), Predator Hunt (tous Marines et un Predator, celui qui tue le Predator le devient à son tour, seul le Predator fait des points) et le mode survie (en tant que Marine, il faut survivre aux vagues d'Aliens).
Conclusion :
Aliens vs predator 3 a beaucoup de défauts, mais aussi beaucoup de qualités. Les fans de la série seront peut-être convaincus, les autres c'est moins probable. Néanmoins, je passe des bons moments sur ce jeu.
Note : 4 / 5
En bref : Aliens vs Predator 3 est loin d'être parfait... mais quand on est fan, on est fan. Et malgré les défauts, on arrive tout de même à se faire plaisir.
Super article, j'adore le style.
RépondreSupprimerCôté jeu en lui même je pense que je vais garder celui la en tête pour le jour où j'aurai envie d'un FPS solo ^^
Côté remarques je dirai que ça manque peut-être un peu de petits titres et d'une petite relecture pour quelques coquilles qui ternissent un peu le beau tableau !
cya =D
Ouais, c'est vrai, pas mal de coquilles. Déjà que je suis pas très bon en orthographe, écrire à 6h du matin c'est pas une très bonne idée. ^^
RépondreSupprimerJe vais essayer de corriger ça. :)