Sortie en France : septembre 2011
Genre : Adresse, Stratégie
Développeur : Ace Team
Editeur : Atlus
Prix : 8 € environ
Mais qu'est-ce donc ?
Quand on regarde les premières images de Rock of Ages, on ne peut pas s'empêcher de se demander qu'est ce qui c'est passé dans la tête des développeurs. Un concept tout droit sortie d'un délire en fin de soirée bien arrosée ? Un week-end organisé dans un parc d'attraction entre tout l'équipe ? Les émeutes de Londres ? Pour faire simple, Rock of Age vous propose de diriger un boulet à travers un parcours en descente pour prendre de la vitesse (et donc de la puissance d'impact) pour aller enfoncer la porte du château de votre adversaire. Le jeu se compose de deux parties, celle où vous contrôler votre rocher, et l'autre où vous construisez et organisez votre défense. Voyons voir ce que ça donne...
Nous verrons en détail le gameplay plus tard. Commençons par l’esthétique et les graphismes, qui, comme vous l'aurez surement remarqué, sont assez particulier. Le jeu donne une impression de pêle-mêle de tous les genres artistiques, allant de la Grèce antique jusqu'au style contemporain. Les personnages sont représentés comme des feuilles de papier tandis que les bâtiments et autres décors sont en 3D. On pourrais croire que cela rends mal et que c'est de mauvais goût, mais en fait ça passe plutôt bien. L'humour est bien entendu omniprésente dans le jeu, des personnages ridicules, des bruitages "à la bouche", des blagues aussi stupides que puériles, bref, c'est du bas niveau (pipi caca) et ça a le mérite de détendre au début. Mais à la longue, ça peut vite devenir lourd. C'est pour cela que je conseille de jouer à ce jeu à petites doses. Enfin, j'aimerais aussi parler rapidement de la musique qui reprend les grands thèmes de l'époque de chaque niveau et accompagne parfaitement bien les parties.
Tout casser, dans la joie et la bonne humeur.
Bien, passons au gros morceau et l'originalité de ce titre : le gameplay. Une partie commence par une vue stratégique de la situation. Elle permet de construire vos premières défenses sur le chemin qui descend vers votre château, pendant que vos hommes sculptent votre premier boulet. Cette phase s'inspire beaucoup des jeux de type "Tower Defense" : Chaque bâtiments de défense coute des pièces d'or, occupe un certain ombre de cases et leur construction prend quelques secondes. Au début, vous n'avez pas beaucoup de fonds, il faut donc choisir judicieusement ce que vous allez bâtir et où. Il existe plusieurs types de bâtiments. Les tours qui assurent le rôle de murs pour bloquer (ou tout du moins gêner l'avancée de votre adversaire), les catapultes qui tirent sur le boulet ennemis, les tonneaux de dynamites qui explosent au contact, les "animaux béliers" qui chargent et pousse le boulet lorsqu'il est proche, etc... j'en passe car il y en pas mal. Une fois votre argent dépensé et votre boulet terminé, il est temps de passer à l'offensive !
La seconde partie, beaucoup plus arcade vous donne le contrôle direct de votre rocher. La folle descente commence au milieu de la carte en direction de la base du belligérant. L'objectif est de descendre le plus rapidement, tout en détruisant le maximum de bâtiments adverses (ça vous rapporte des sous et permet de dégager le passage pour les boulets suivants), et en gardant en tête que votre boulet est relativement fragile. En effet plus il prend des coups dans les choc et face aux tirs ennemis, plus il s’effrite et diminue en taille. Plus le boulet et petit, moins il fera de dégâts sur la porte du château adverse. Il est également possible d'acheter des améliorations pour votre boulet lors de son lancement (comme une meilleur défense, une meilleur attaque ou encore le fait de pouvoir faire des doubles sauts).
Attaquer ou défendre ?
Toute la subtilité du jeu réside dans le fait de bien gérer à la fois l'attaque et la défense. Car en même temps que vous jouez, l'adversaire aussi construit des défenses et attaque avec son rocher. Le jeu fini par ressembler à une course folle. Aussi si vous réalisez une descente rapide, vous pourrez lancer votre prochain boulet plus tôt (le temps de construction étant fixe et commençant dès la perte du boulet en cours). La fragilité du boulet, la quête d'argent, la destruction de la porte ennemie, ralentir ou endommager le boulet adverse... tous ces éléments sont liés. Il est donc possible d'aborder des stratégies très diversifiés. D'autant plus que les différentes pistes offrent des challenge assez variés.
Conclusion :
Bref, Rock of Ages a de quoi séduire. Cependant, bien qu'il offre pas mal de possibilités, on se retrouve finalement toujours à faire la même chose. Alors certes, le jeu n'est vraiment pas cher et se repose sur une réalisation décente, mais il manque un petit quelque chose... le principe est sympathique, mais il n'est pas addictif. Un mode multijoueur est bien présent, aussi que quelques modes de jeu (guerre, contre la montre, etc...). Mais ça reste un jeu pour délirer quelques minutes (heures ?) et se détendre après une journée difficile. Rien bien de plus.
Note : 4 / 5
En bref : Une assez bonne surprise. Un concept simple et efficace ainsi qu'une personnalité propre. Rock of Ages est un petit jeu sympathique.
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