mercredi 28 avril 2010

Van Helsing



Vous connaissez la légende de Dracula ? Oui, bien sûr. Et les loups-garous ? Oui aussi. Et le mythe de Frankenstein ? Oui, mais vous ne voyez pas le rapport ? Et bien si, il y en a un : le film Van Helsing.

A l'origine Abraham Van Helsing est un personnage imaginaire créé par Bram Stoker pour son livre "Dracula" (merci wikipédia). C'est un chasseur de vampire professionnel, une sorte d'inquisiteur / exorciste contre les forces du mal.

Le commencement...
Le film commence sur les chapeaux de roues avec une scène avec le docteur Frankenstein, sa créature et Dracula. Déjà, un petit "What the fuck ?" ne serait pas de trop. Qu'est-ce que c'est que cette connerie de mélanger 2 œuvres différentes ? Je veux bien être indulgent... mais quand même. Bref, on apprend que le docteur bosse pour le comte et que sa créature est la clé pour redonner la vie aux être morts. Quoi, j'ai spoilé ? Ah, zut.

Van Helsing : "Qui a dit que l'habit ne fait pas le charisme ?"


Ensuite on arrive à la première image de Van Helsing arrachant son avis de recherche (il est accusé de multiples meurtres), et chassant un être démoniaque. Bon, il lui met sa pâtée tout en s'appliquant pour faire des acrobaties et autres fioritures dignes du cirque Pinder. Too much, too much... moi aussi quand je vais tuer quelqu'un je m'amuse avec, comme le ferait un chaton et une sourie.

La mission accomplie, Van Helsing retourne à son QG (un espèce de monastère pour les fous, ou un moine fou lui créer des armes et gadgets de fous). Ohhhh, mais en faite, c'est un James Bond du début de la renaissance !! Ok, c'est un film fantastique, mais quand même, il faut pas pousser Gandalf sur les Hobbits.

Dracula et ses maitresses... ah le salaud !!


...du n'importe quoi !
Lui voilà confié une nouvelle mission, nettoyer un peu le château du comte Dracula. Bon, vous l'aurez compris, le scénario brille comme une étoile en pleins jour. Van Helsing rencontrera rapidement une bien belle créature incarné par Kate Beckinsale. Elle est une des dernières descendante d'une ligné de nobles ayant choisit de détruire Dracula. La quête n'étant pas accomplie, ses ancètres n'ont pas accès au repos éternel... oui, vous êtes autorisé à réaliser un facepalm. Dès cet instant, vous connaissez la fin du film.

Et donc, on se fait chier jusqu'à que celle-ci arrive. Plus de 2 heures de films alors qu'on connait la fin au bout de 20 minutes. Damnit, c'est long ! On pourrais espérer que les effets spéciaux ou les scènes actions relèvent un peu le niveau, mais non (parenthèse : stop à l'abus de l'effet éclairs / orage, ça pique les yeux, même dans un film d'horreur). Musicalement c'est correct, mais l'ensemble reste anodin et ne marque pas l'oreille. Au final, on reste devant l'écran uniquement pour savourer les courbes de Kate qui, il faut le reconnaitre, sont divertissant.

Kate Beckinsale, LA seule raison de regarder le film.


Conclusion :
Van Helsing déçoit, on se lasse des scènes d'actions irréalistes, les dialogues volent pas haut, les effets spéciaux font mal aux yeux et l'histoire est sans surprises. Bref, un film à éviter.

Note : 1 / 5

En bref : Mouais mouais mouais. 1 sur 5, et encore je me sens très clément.

vendredi 9 avril 2010

2012



J'ai été témoin de pas mal de choses, des pires comme des meilleures, mais on ne m'avait encore jamais fait le coup de la fin du monde. Grâce au film 2012, j'ai enfin pu assister à l'apocalypse et à la connerie des hommes (et des scénaristes).

J'ai pas trop envie de m'emmerder à faire une critique dans les règles de l'art pour un film qui n'en vaut pas la peine. Du coup, j'ai décidé de faire vite fait, en coupant l'article en deux grosses parties : les qualités et les défauts du film. Je vous avertis qu'il y aura une partie plus longue que l'autre...

Damnit... ça rigole pas !


Les qualités :
Alors, les qualités. Voyons voir... disons que les effets spéciaux sont bien fichus. Rien à redire c'est beau, c'est détaillé et on en prend plein les mirettes. Tout bouge dans tout les sens, tout explose, tout se détruits. C'est du grand spectacle ! C'est parfois un peu trop, mais bon... je vais pas commencer à mettre des défauts dans la partie des qualités sinon je vais pas m'en sortir.

Quoi d'autre... a oui, j'aime bien la bouille de John Cusack et Amanda Peet est plutôt agréable à regarder. On notera leur prestation correcte, mais sans plus.

Depuis quand il devrait y avoir des survivants lors d'une apocalypse ?


Les défauts :
Bon par où commencer...

Le scénario tiens dans une phrase et un quart de ligne : "la fin du monde". Bon, je suis un peu mauvaise langue là. Disons qu'il y a un effort d'explication sur le pourquoi cette apocalypse et le comment ça se produit. En gros : le soleil pète un câble et du coup le noyau terrestre par en couille. En conséquence les plaques terrestres commence à bouger dans tout les sens, à s'enfoncer et à se briser. Il en résulte d'énormes séismes, des volcans géants, des ouragans et toute une piétaille de tsunamis. Bref, on a le droit à toute la palette des catastrophes naturelles. Vu comme ça, je dis pourquoi pas ? Le film est peut-être pas si mauvais ? Il y a peut-être quelque chose à voir finalement ?

C'était sans compter sur les syndromes suivants :

Le syndrome du super-cliché
On ne va pas passer à travers des clichés. Et il y en a de partout... des plus ridicules au plus réchauffés. Le film commence par dévoiler des tranches de vie de plusieurs protagonistes pour que les spectateurs puissent s'attacher ou s'identifier à eux, et ainsi essayer de mieux les attrister quand l'un d'eux crève. Dans certains films ça marche, là non. Il faut dire qu'on a le droit à un peu tout.
Le plus pathétique étant l'histoire du personnage principal. C'est un homme, divorcé avec sa femme (mais toujours amoureux), père de deux enfants (un garçon et une fille) qu'il ne voit pas souvent. Le fils n'aime pas son père et préfère le nouveau copain de sa mère. On comprend vite que le personnage principale va sauver son fils (du coup celui-ci l'aimera mieux), que le nouveau copain de la mère va mourir à la fin du film, et que finalement ils vont se remettre ensemble. Bref, top cliché, aucune originalité.
Ensuite il y a les clichés débiles du genre : le président des états-unis qui se fait écraser par le porte-avions "John Kennedy" et qui dit juste avant de périr : "je te rejoins John". Putain, mais n'importe quoi. Après il y a le truc de l'avion "Air Force One" qui après avoir sauvé la fille du président menace de détruire leur seul espoir de survie. Bref, c'est nul et il y en a tellement d'autres dans ce genre.

Le syndrome du "comme par hasard"
Là, il est question des coïncidences tirés par les cheveux. Et il y en a des tas. Je sais pas par où commencer... Les personnages se croisent et se recroisent sans arrêt. C'est tout simplement improbable, voir impossible. Au final on a l'impression qu'on se fiche des spectateurs.
Alors que des villes entières meurent, des pays sont totalement ravagés, quelle la probabilité de retrouver sont employeur en vie et au même aéroport que vous ? Quelle est la probabilité qu'un scientifique (déjà très occupé) ai lu votre livre (qui a été tiré à quelques exemplaires) qui parle justement d'humains qui doivent survivre ? Quelle la probabilité que ce même scientifique soit celui qui ai prédit la catastrophe, qu'il soit amoureux de la fille du président, et qu'on le rencontre avant et après la catastrophe ?
Bref, c'est vraiment, mais vraiment tiré par les cheveux.

Le syndrome du champignon doré
Avez-vous déjà joué à Mario Kart ? Lorsque vous trouvez un champignon doré, vous devenez invincible et votre kart fonce à vive allure. Et ben là c'est un peu ça. Pourquoi dans tous les film d'action (ou presque), le véhicule du héros bénéficie de ce buff ? Il est invincible !! il peut foncer dans n'importe quoi, hop ça passe... il peut faire des sauts, il peut esquiver les pluies de roches en fusion, il peut traverser les barrières sans encombre. Lorsqu'il est en avion celui-ci va plus vite que le souffle d'une explosion... Et lorsqu'il est à pieds, tout se joue à quelques centimètres. Et oui, le héros cours et 10 centimètres derrière lui tout s'écroule. Vous allez en voir des scènes de ce genre, ohh oui ! Toutes les scènes sont faites sur ce schéma là. Tout est détruit quelques centimètres derrière le héros qui s'enfuie... voilà qui est un bon résumé du film.

Le syndrome de la morale américaine
Pour rendre le film plus acceptable pour un américain, il y a des trucs assez marrant. Déjà, il y a des survivants à l'apocalypse (Ah ah ah !). Ensuite, pendant deux ans les gouvernements ont connaissance de l'approche de la catastrophe et font construire des grandes arches (comme celle de Noé mais en version 2.0). Bien entendu il n'y a pas assez de places pour tout le monde alors ils vendent des tickets pour 1 milliards de dollars (ils disent que ça finance la construction). Bref, je vous laisse devinez qu'il y aura un méchant pragmatique qui ne voudra pas ouvrir les portes aux pauvres gens qui attendent devant (qui n'ont pas payé, mais on construit les arches) et un gentil concilient qui voudra les ouvrir. Pour convaincre les chefs d'états, il va faire un petit discours sur l'humanité et que "c'est l'entraide qui font de nous des êtres humains et non pas des animaux". Bref, la moral américaine est sauve, c'est bon, on peut clore le film. Putain, mais étais-ce vraiment nécessaire ? Pfff.

Les héros s'échappent toujours... mais toujours au dernier moment.


Conclusion :
Ce film n'est pas crédible pour un sous. Trop de clichés, trop de coïncidences improbables, trop d'actions in-extremis... et c'est bien connu, trop c'est trop.
Au final on a qu'une seule envie c'est de voir crever tous ces personnages dans d'atroces souffrances, au moins ça nous ferait du bien.

Note : 1 / 5

En bref : 2012 n'est pas vraiment un film, mais une démonstration pour effets spéciaux.