mercredi 31 mars 2010

Dead Space



Faute de motivation, il y a eu peu d'articles de ma pars ces derniers temps. Je vais me racheter avec une petite critique de Dead Space.

Vous avez aimé le film Alien (premier du nom) ? bon ben, vous allez adorer Dead Space. Il s'agit d'un "survival horror" vue à la troisième personne se déroulant sur un vaisseau spatial. Le principal objectif étant de survivre sans (trop) salir son froc.

J'me présente, je m'appelle Isaac !
Vous incarnez Isaac Clarke, un ingénieur / technicien en combinaison spécial et parfaitement équipé pour réparer tout et n'importe quoi. Votre équipement vous permet même d'aller faire des petites virés à l'extérieur.

[SPOIL DE L'INTRO]
Vous commencez votre aventure sur une navette de transport accompagné de votre équipe de maintenance (un black, une bonnasse et deux autres gars muets). Votre objectif : appareiller et réparer un gros vaisseau (l'Ishimura) qui ne donne plus signe de vie depuis quelques temps. Étant donné que l'origine de ce silence est indéterminé, tout le monde pense qu'il s'agit d'une simple panne radio. Que Nenni !

Tout de suite ça commence pas fort, dès l'approche du vaisseau, la navette part en couille et s'écrase (comme un moustique sur un pare-brise) sur la coque du vaisseau. Dès lors, on comprend que cette mission de routine va vous mettre les glands. D'autant plus que le vaisseau a l'air vidé de toute activité, abandonné "à la va vite".

[FIN SPOIL]

Des couloirs sombres, des portes, des ascenseurs... et des monstres !!


Comme dans tout "survival horror", rien ne va se passer comme prévu. Vous allez être témoins de choses atroces, gores et traumatisantes. La majeure partie de votre temps vous allez évoluer dans des couloirs sombres, lugubres et inquiétants. Et vous allez flipper au moindre petit mouvement, à la moindre ombre menaçante. Heureusement pour vous, ça ne va pas jouer longtemps avec vos nerfs. Vous allez vite rencontrer les nouveaux locataires des lieux, et on ne peut pas dire qu'ils soient très accueillant.

Vous l'aurez compris, pour ce qui est du scénario, ça vole en orbite basse. Pas de surprises, pas de retournements de situation. Les premières missions se résument à réparer divers systèmes du vaisseau pour votre propre survie. Ensuite, vous allez découvrir petit à petit ce qui c'est réellement passé à bord de l'Ishimura.

Voici une des pièces les plus claires du jeu : la passerelle !


Un bon techniciens
Graphiquement le jeu est très flatteur pour les yeux. C'est beau, fluide et détaillé (pas dur, les éventuels défauts étant masqués par le manque de lumière). Les animations sont correctes, les monstres sont moches et Isaac a un casque plutôt classe.

D'un point de vue gameplay, on ressent bien l'héritage des consoles, mais la conversion reste acceptable. Isaac se déplace d'un pas lourd, mais ça colle bien avec le jeu. Par contre, j'ai vraiment du mal avec la vue à la troisième personne, surtout ici où Isaac bouche un tiers de l'écran et aucun effet de transparence n'est appliqué. Du coup on passe son temps à faire bouger la caméra pour vérifier qu'Isaac ne cache pas un truc moche. Une vue FPS aurait tellement été plus simple (et immersive qui plus est).

L'interface est marrante vue qu'il s'agit d'hologrammes faisant face au personnage et non pas à la caméra. On peut donc, en pivotant autour la voir en effet miroir, ou encore vue sur le coté (du coup je tripe comme un con dessus, allez savoir pourquoi...). On peut consulter une carte 3D du secteur et faire apparaitre le chemin le plus court vers notre objectif, c'est bien pratique. Notons aussi l'absence de jauge de vie dans l'interface, elle est directement représenté sur le personnage (c'est l'espèce de liquide cyan suivant la colonne vertébrale), bien vu !

Mais aussi un bon nettoyeur
Isaac va devoir affronter pas mal de monstruosités pendant sa mission. Celles-ci sont particulièrement coriaces et moches (je sais je me répète). Constitué de cadavres humains auxquels on aurait rajouter des grosses appendices et des griffes démesurées.

Tant que ça bouge, balancez toute la sauce !


Loué soit la science d'avoir inventé le Cutter plasma, la première arme disponible. Il s'agit d'un petit engin capable de découper tout ce qui bouge en morceaux. Vous comprendrez vite que pour vous défaire d'un monstre, le plus efficace reste de lui découper les membres petit à petit. En effet, le tronc et la tête étant fichtrement résistant. Au fil de votre avancement, vous trouverez des trucs un peu plus lourds, comme le Trancheur ou le Lance-flammes. Il vous sera possible d'améliorer votre équipement, comme le temps de rechargement, votre armure, la capacité des chargeurs ou encore les dégâts de vos armes.

Conclusion :
Dead space est un très bon jeu à ambiance. On se prends vite à sursauter ou à cliquer frénétiquement sur sa souris pour pas grand chose. Au final la réalisation est bien fichue et le gameplay offre de bonnes possibilités. Original par son interface et le design de certaines bestioles, Dead space vous fera passez des "bons" moments.

Note : 4 / 5

En bref : Bouh !! Tu as eu peur, hein ?

mardi 16 mars 2010

Saints Row 2



Ces derniers temps, j'étais en mal de jeux. Pas moyens de rester concentré plusieurs heures sur le même jeu. J'étais lassé, désabusé, une vraie loque humaine. Et fait il me fallait juste un bon GTA-like pour me défouler. Saints Row 2 est arrivé à point nommé dans ma bibliothèque Steam (offert gracieusement en pré-commandant Dow2 : Chaos Rising).

Saints Row 2 est un GTA-like, et ne s'en cache pas. Si vous avez aimé GTA : San Andreas, vous allez adorer SR2. Le jeu reprends plusieurs principes de San Andreas, comme par exemple la gestion de son gangs (ici les "Saints"), la prise de contrôle de la ville quartiers par quartiers, l'affrontement avec les autres gangs et les forces de la police.

Plus vous êtes respecté, plus vous pouvez recruter des potes.


Vos premières infractions :
Vous commencez votre périple à la prison. Deux gardiens discutent de vous, affichant une certaine crainte à votre égards. Vous apprenez aussi que vous avez été pris dans le souffle d'une explosion et que vous êtes mal en point à l'infirmerie. C'est lorsque l'infirmière commence à enlever les bandages qui recouvrent totalement votre corps que la création de personnage s'affiche. Enfin un GTA-like qui offre une vraie liberté de création. Homme / femme, couleur de peau, corpulence, coiffure, voix, tout est modifiable et laisse au joueur un vaste choix. Une fois votre avatar créé, il est temps de vous évader. L'évasion permet au jeu d'introduire un rapide didacticiel et les premiers "gunfight" du jeu.

Après quelques péripéties, vous allez vite rencontrer des anciens amis, puis finalement remonter votre gang. Après avoir trouver une bonne planque pour votre futur QG, vous vous embarquer dans le recrutement de vos lieutenants. J'en profite pour dire que la modélisation des personnages est très sympathique. Les PNJ important sont facilement identifiables, leurs comportements et leurs doublages sont très réussit. On se prend bien au jeu.

Conduire c'est possible, respecter le code de la route non.


Vos premiers massacres :
Parlons un peu de gunfight : les habitués de GTA seront un peu dérouté. Saints Row 2 est bourrin, vraiment bourrin. Votre avatar à une bonne dose de vie qui a du mal à descendre et les ennemis sont assez sensibles. Surtout qu'avec le flingue de base, on peu faire des headshot qui feront tomber les méchants rapidement. Le réel danger est de se faire surprendre par le nombre ou de se faire encercler. Bref, ça bouge, ça tire, ça explose et ça fait mal. Heureusement que l'IA des pnj est assez mal foutu, ils n'utilisent pas assez l'environnement pour se mettre à couvert (à part avec les portières de voitures) et tirent dans le tas, même si ça doit blesser leurs collègues. C'est un peu dommage.

Du coup on avance assez rapidement dans l'histoire. Le scénario est d'ailleurs pas très original. On se contente de provoquer les gangs adverses, leur pourrir la vie puis au final liquider leur chef. A pars quelques situations délicates, on est rarement surpris. Je tiens à précisé que pour une fois, il n'y a aucune trahison dans le jeu, on a enfin des bras-droits dignes de confiance.

Bienvenue dans le QG des "Saints"


Pour devenir le maitre de la ville vous allez devoir affronter les 3 autres gangs :
- Les "Sons of Samedi" (en vert), derrière un nom ridicule, se cachent des trafiquants de drogue dirigés par deux blacks (un rasta et un anciens militaire).
- Les "Brotherhood" (en rouge) sont des "métalleux" hard-core fan de tatouages et de "monster trucks". A leur tête, une grosse brute avec une voix de tenor.
- Les chinois (en jaune). Oui, ils ont un vrai nom dans le jeu, mais bon je l'ai pas retenu. Bref une sorte de triade spécialisé dans les motos et les jeux d'argent.

Vos petits hobbies :
Le jeu est truffé de mini-jeux qui permettent de gagner de l'argent et du respect (indispensable pour lancer des missions de la trame principale). Entre protéger une star du x des fanboy, jouer au chasseur de prime, combattre sur un ring, faire un max de dégâts dans une zone, asperger de merde les structures d'un méchant, protéger un convoi via un hélicoptère d'assaut, il y a de quoi faire. Pour cela le jeu est très complet. Il y a même des éléments cachés à trouver, comme des zone de graffitis, des objets à collectionner, des sauts en bagnole... impossible de s'ennuyer.

La Méthode D : Démoman approuved !


Au final, j'ai fini l'histoire du jeu en 19 heures, alors que le jeu n'est fini qu'à 60%. Je sais pas si j'aurais la motivation de chercher à tout finir à fond.

Graphiquement le jeu est très correct. Par contre, pas mal de ralentissements pendant les phases de conduite, ce qui peu être très contraignant. On fini vite dans un fossé à cause d'un sale "freeze", c'est dommage.

Conclusion :
Saints Row 2 a beaucoup de qualités, mais aussi des défauts. On passe néanmoins un très bon moment devant notre écran et on prends plaisir à nettoyer les rues de Saints Row.

Note : 4 / 5

En bref : Voilà un bon jeu, tout simplement.